Ambiance Grand Siècle pour cette vacation consacrée à de belles pièces mobilières, qui ont vu le jour entre le XVIIe et le XXe siècle. Les deux premiers lots plébiscités, d’époque Louis XIV, s’avéraient être habillés en placage d’ébène et de laiton gravé à décor de marqueterie Boulle. En majesté avec ses 38 100 €, un élégantissime bureau Mazarin portant ce décor en première partie et contre-partie, arborant vases fleuris, rinceaux et animaux d’après Berain. L’ensemble repose comme il se doit sur huit pieds en gaine réunis par deux entretoises en «X», et porte une riche ornementation de bronze doré. Suivait, à 15 240 €, une bibliothèque du même style, à deux corps, ouvrant en haut par deux vantaux vitrés, alors que les vantaux inférieurs portent une ornementation avec des danseurs entourés de rinceaux fleuris et oiseaux. De la même période, mais exécuté dans les Flandres à Bruxelles, on proposait aussi un précieux coffret de forme rectangulaire en placage d’ébène, d’écaille teintée rouge, d’ivoire, de nacre, représentant des rinceaux feuillagés. Ouvrant par cinq tiroirs de palissandre, et reposant sur quatre pieds en ivoire, le petit rangement recueillait 8 890 €. Tout aussi baroque, mais datant de la fin du XIXe siècle, une imposante fontaine en bronze d’une hauteur de 1,95 mètre, encadré de deux femmes brandissant chacune un poisson, nécessitait 10 160 €. Les années 1960 s’illustraient, elles, par un des 75 exemplaires de la table basse en bois à patine or et argent de Georges Braque, intitulée Pélias et Nélée, avec un plateau carré à décor d’oiseaux. Elle trouvait preneur 14 375 €. Quant à la sculpture d’Alfred-Auguste Janniot vue dans la Gazette n° 32, page 93, elle n’a pas été vendue.
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