À plus de 250 printemps, celle qu’on surnommait la «petite école» est toujours un vivier de créateurs et une pépinière de talents. Un ADN multiculturel qui défend une certaine idée de l’enseignement artistique.
Les « Arts déco » : sous ce vocable et derrière ce surnom un rien familier se cache toute une histoire. Cette abréviation désigne en effet l’École supérieure des arts décoratifs, un établissement d’enseignement public où l’on peut s’initier à l’architecture intérieure, au cinéma d’animation, au design graphique, à l’image imprimée, au design textile et matière, au design vêtement, à la photo, à la vidéo et à la scénographie. Les Arts déco se situent donc entre l’art, l’artisanat et l’industrie. Ce lieu de création unique en son genre est certainement l’un des acteurs numéro un en recherches graphiques contemporaines. Marc Partouche, son directeur, ne s’y est pas trompé : «Dans deux cent cinquante ans, cet établissement public d’enseignement supérieur sera toujours là et fera toujours partie des dix plus grandes écoles d’art dans le monde», espère-t-il, tout en précisant que cette école s’adapte comme nulle autre au contexte économique et social. Et de souligner : «Les héritages ne valent que s’ils sont en permanence activés, réinterrogés, utilisés comme un socle pour nous projeter et nous réinventer.» Affaire à suivre, donc… Car cette école un peu à part doit à la fois préserver…
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