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Léopold Meyer : discrétion et bonnes actions

Publié le , par La Gazette Drouot

Aucune interview, sur aucun sujet. À la fois plein d’humour et d’une discrétion extrême, le tout nouveau président des Amis du musée national d’Art moderne s’exprime aujourd’hui pour les seuls lecteurs de la Gazette.

Léopold Meyer. Léopold Meyer : discrétion et bonnes actions
Léopold Meyer.
L’exercice n’est vraiment pas naturel pour lui. Se livrer ne serait-ce qu’un peu, libérer sa pensée, on le sent, lui est difficile. L’homme, pétillant par ailleurs, veut toujours rester maître de ses mots, de ses idées. Lorsqu’on l’interroge sur ses goûts personnels, il avoue du bout des lèvres collectionner le design, l’art contemporain et les œuvres qui l’ont marqué enfant… en ne citant aucun créateur. Tant pis ! À défaut de percer le mystère Léopold Meyer, nous en apprendrons un peu plus sur son nouveau rôle au sein de la Société des amis du musée national d’Art moderne (MNAM). Qu’est-ce qui vous a poussé dans les bras des Amis du MNAM ? En 2008, je rentrais des États-Unis, où j’avais étudié à l’université Columbia et eu la chance de rejoindre certains clubs d’institutions new-yorkaises. J’avais pu y rencontrer les artistes, les commissaires, les conservateurs, les collectionneurs. À mon retour en France, j’avais envie de retrouver cette atmosphère. Et le Centre Pompidou était pour moi une évidence : c’est la plus belle collection ! J’ai commencé par rejoindre le groupe Perspective. En quoi consiste précisément celui-ci ? Ce groupe est vraiment pour moi quelque chose d’unique en France. Il est réservé aux «jeunes» de moins de 40 ans et propose des activités tard le soir ou pendant le week-end, adaptées à la vie professionnelle des gens de cette génération. Nous avons…
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