Dans ce marché encore émergent mais en plein essor, la capitale française conforte sa position de leader international. Tour d’horizon.
À Paris, le petit monde de l’art urbain est en effervescence. District 13 Art Fair, foire dédiée au mouvement, lance sa première édition en septembre, et pas n’importe où : au cœur de l’Hôtel Drouot. Elle vient renforcer la position de l’Hexagone dans le domaine, en continuité d’Urban Art Fair, dont la troisième session s’est tenue en avril dernier et qui, en octobre prochain durant la FIAC (Foire internationale d’art contemporain), ouvrira un salon de format nouveau, UAF Solo Shows, dans lequel, contrairement aux foires habituelles, chaque galerie consacrera son stand à un unique artiste. Au même moment, Artcurial organisera sa troisième vente spécialisée de l’année, que suivra une quatrième en novembre ; et 2018 s’achèvera sous le marteau de Digard Auction. Un agenda bien chargé, donc. De la rue au marché L’histoire du mouvement a débuté dans la décennie 1970, lorsque des graffeurs se sont emparés de la rue à New York. Puis la pratique du graffiti, exportée de Londres à Berlin ou Paris, s’est élargie au street art, résolument figuratif. Pour autant, la reconnaissance de cette activité sauvage date seulement d’une dizaine d’années.…
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