Le 33e salon du livre rare associé aux experts en objets d’art entend aiguiser notre curiosité. Antidote bienvenu à la prolongation de la crise sanitaire.
Pour la deuxième année consécutive, Covid-19 oblige, le Salon du livre rare ouvre ses portes en septembre. Nouveauté, il s’installe au Champ-de-Mars dans la structure éphémère du Grand Palais signée par l’architecte Jean-Michel Willmotte. Des libraires du monde entier exposeront pendant trois jours (du 24 au 26 septembre) le meilleur des témoignages écrits, imprimés ou iconographiques de l’histoire culturelle. Le salon, qui associe experts en objets d’art et galeristes d’estampes, investit le lieu avec deux cents participants. Le marché s’est maintenu Synchronisé avec le marché de l’art, celui du livre de collection a bien résisté aux conséquences de la crise sanitaire tout au long de l’année 2020. Les acteurs présents sur le Net – libraires, collectionneurs, maisons de ventes aux enchères – ont su profiter de l’envolée du «online». Fondateur de livre-rare-book, une plateforme de mise en relation (quatre cents libraires professionnels, plus de quatre millions de livres, de la bouquinerie aux livres anciens fort chers), Pascal Chartier le confirme : « Oui, il y a eu une augmentation des connexions pendant tout le temps du confinement, un nombre de commandes plus élevé et un chiffre d’affaires en 2020 plus important que l’année précédente », même si, précise-t-il, « certains libraires n’étaient pas du tout armés informatiquement pour affronter la situation ». À défaut de prédire l’avenir, le Salon fait évoluer ses outils numériques. Sur Instagram@amorlibrorum, un nouveau compte du Syndicat de la librairie ancienne et moderne, donne depuis quelque temps des e-rendez-vous tous les 3 de chaque mois à destination des bibliophiles, où trois livres ou documents sont présentés par chaque…
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