Versailles célèbre avec le faste qui lui sied le tricentenaire de la mort de Louis XIV. L’occasion de revenir sur le marché de ce style. Royal forcément !
275 000 € frais compris.
Table de salon formant bureau, en placage d’écailles rouge et cuivre, estampille de B.V.R.B., époque Louis XIV, 69 x 87,5 x 59 cm.
Paris, Drouot, 7 juin 2013. Binoche & Giquello SVV. Cabinet Dillée.
Pour évoquer cette époque, les superlatifs sont de mise. Louis XIV n’a pas 5 ans lorsque le décès prématuré de son père le fait roi, le 14 mai 1643. Soixante-douze années de règne – dont cinquante-quatre de règne personnel – qui vont tout connaître, des fastes les plus grandioses aux pires désastres de la guerre. Sa politique d’absolutisme et de grandeur creuse un gouffre financier. Il s’agissait d’obtenir l’obéissance à l’intérieur du royaume en se défiant de tous – particulièrement des «Grands» – et d’assurer le prestige de la France en Europe. Sur ce point, la réussite est totale, le français devient la langue diplomatique et celle des lettres, la culture parisienne est le modèle pour toutes les autres cours. Les arts se mettent au service du roi qui contribue à leur éclat en devenant le mécène de Molière, Racine, Boileau, Le Brun, Le Nôtre, Mansart ou encore Lully. Un lieu exprime la volonté du Roi-Soleil de conjuguer pouvoir et beauté : Versailles. Pour ce château, rien ne sera trop beau. Fin du mobilier massif encore en vogue du temps de Louis XIII et des cardinaux, en ce XVII e siècle finissant, on assiste à un renouveau exceptionnel des arts décoratifs français.
32 515 € frais compris. Commode dite «Mazarine» à décor verni sur fond noir de vases fleuris et larges guirlandes, époque Louis XIV, 8,7 x 120,5 x 67 cm.…
com.dsi.gazette.Article : 26854
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