Parfaitement dans la thématique mythologique de la première moitié du XVIIe siècle, cette toile met en scène la chasseresse et son fidèle chien.
Auteur d’un grand nombre de décorations réalisées dans les hôtels particuliers de Paris sous Louis XIII, Michel Dorigny, élève et gendre de Simon Vouet, se penche cette fois sur la figure de la déesse de la chasse (voir l'article Une chasseresse pour décor de la Gazette n° 43, page 250). De fait, sa toile Diane et son chien (71 x 88 cm) semble s’inscrire dans une série de compositions mythologiques destinées à être insérées dans des boiseries. Ce que viendrait confirmer la vue légèrement da sotto, trahissant un emplacement en hauteur… Dans tous les cas, la divinité ne décrochait pas moins de 41 250 €. Le beau mobilier ancien était aussi à l’honneur, emmené par une sculpturale commode en noyer mouluré et sculpté de la région d’Arles, et du XVIIIe siècle, vendue 14 000 €. Galbée sur trois faces, elle arbore des montants aux motifs de cartouches feuillagés et la caractéristique traverse inférieure largement ajourée. Surmontée d’un marbre portor, elle a pour elle d’être tapissée intérieurement d’un papier dominoté de la même époque, par Leblond à Avignon (93 x 131 x 58 cm). Suivait un exemple parfait de l’élégance néoclassique avec une paire de fauteuils en acajou de François Honoré-Georges et Georges Jacob, portant donc l’estampille de « Jacob D. R. Meslée ». D’époque Empire, et à dossier cintré et débordant ajouré d’un motif d’athénienne, ces assises réalisées d’après un dessin de Percier et Fontaine recueillaient ensemble 7 500 €.