Faire de la capitale la plaque tournante des arts d’Asie le temps d’une semaine riche en expositions, en ventes et en conférences de haute volée, telle est l’ambition affichée par Christophe Hioco, le tout nouveau Président du Printemps Asiatique Paris. La programmation est aussi spectaculaire que la muraille de Chine
Les amateurs d’art asiatique comme les érudits le savent bien… Paris regorge de collections muséales exceptionnelles, fruits de relations diplomatiques ou culturelles tissées entre la France, la Chine, le Japon, l’Inde et l’Asie du Sud-Est. Il suffit, pour s’en convaincre, d’arpenter les majestueuses salles khmères du musée Guimet ou d’admirer ses vitrines exposant les fouilles archéologiques conduites en Afghanistan par le mythique couple Joseph et Ria Hackin. Installé dans le bel hôtel particulier de son donateur, à un battement d'ailes du parc Monceau, le musée Cernuschi abrite, quant à lui, l’une des plus belles collections de peintures chinoises de l’époque impériale, sur laquelle s’est greffé un bel ensemble d’œuvres d’époque moderne… Et pourtant, en dépit de ces atouts majeurs, force est de constater que Paris ne s’est toujours pas imposé pleinement sur la scène internationale du marché des arts asiatiques, face aux trois concurrents redoutables que sont Londres, New York et Hong Kong. Les tracasseries de l’administration américaine en matière de taxes douanières, le repli de la capitale anglaise suite au Brexit et les conséquences de la crise sanitaire sur l’ensemble du territoire chinois ont cependant considérablement changé la donne. « En cette année 2022, il me semble que c’est le timing parfait pour faire de cette cinquième édition du Printemps asiatique Paris un événement encore plus ambitieux, résolument tourné vers l’international. Je…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.