Convoitées, les œuvres de Fernand Léger s’arrachent à prix d’or. Les rouages d’une mécanique bien huilée.
Fernand Léger, Chaise, chapeau et vache dans un paysage, gouache sur papier, 1952, 48,5 x 63 cm. Nice, jeudi 21 décembre 2006. Nice Enchères SVV. M. Schoeller. 228 700 € frais compris
Fernand Léger, Chaise, chapeau et vache dans un paysage, gouache sur papier, 1952, 48,5 x 63 cm. Nice, jeudi 21 décembre 2006. Nice Enchères SVV. M. Schoeller. 228 700 € frais compris
Voici une belle Plante qui a chatouillé un collectionneur français à 421 328 € le 9 avril dernier chez Artcurial. Ce résultat est notable, car des œuvres d’une telle qualité se font rares sur le marché français. Cependant, en début d’année à Drouot-Richelieu, l’étude Chayette & Cheval avait ouvert le bal avec trois toiles remarquables dont l’une, La Carte postale, peinte en 1932, atteignait 308 374 €. De Cézanne à la génération pop, Fernand Léger est à l’image de son siècle : il porte la marque de transformations profondes. Il est le Charlie Chaplin des Temps modernes et célèbre avec plaisir l’époque industrielle et l’ère de la machine. En 1919, il écrit d’ailleurs à son marchand Léonce Rosenberg : «J’aime les formes imposées par l’industrie moderne. Je m’en sers – les aciers aux mille reflets plus subtils et plus fermes que les sujets dits classiques. Je soutiens qu’une mitrailleuse ou la culasse d’un 75 sont plus sujets à peinture que quatre pommes…
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