Coorganisé avec le SNA, l’ambitieux événement prévu pour novembre veut mixer marchands, haute joaillerie et « haute facture ». Mais tout reste encore à construire, dans un contexte compliqué.
Le Grand Palais éphémère.
© Wilmotte & Associés
Le Syndicat national des Antiquaires (SNA) se serait-il converti à l’hindouisme ? Il y avait en effet un petit côté « Shiva » – destruction puis renaissance – dans l’annonce, en mars dernier, d’arrêter la Biennale Paris, ex-Biennale des antiquaires – pour le lancement d’un nouveau salon. Exit donc la vénérable manifestation créée en 1962, et qui a longtemps été la vitrine de prestige des grands marchands français avant de décliner ces dernières années. Place à un salon réunissant antiquaires, marchands et « acteurs des maisons du luxe et de haute facture », dont la haute joaillerie et la haute horlogerie. Celui-ci est prévu du 27 novembre au 5 décembre, au sein du Grand Palais éphémère, la structure conçue par Wilmotte & Associés, posée au Champ-de-Mars. « Oui, il y a une concentration d’événements au second semestre, donc il est trop tôt pour dire si ces dates seront pérennes », confie Alexis Cassin. Alors qu’il tenait les rênes de la Biennale, le SNA n’est plus l’organisateur direct du rendez-vous. Celui-ci aura lieu sous l’égide de l’Arts and Fine Crafts Foundation, fonds de dotation ad hoc dirigé par Alexis Cassin, ancien de chez Decoral,…
com.dsi.gazette.Article : 24128
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