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Le musée national de la Voiture de Compiègne en quête d'avenir

Publié le , par Sarah Hugounenq

Fondé à Compiègne en 1927, le musée national de la Voiture, premier du genre au monde, patiente : un projet d’envergure mêlant questions d’esthétique, sociétales et de futur de la mobilité est entre les mains de l’État. Tour d’horizon des enjeux.

Panhard et Levassor, phaéton automobile, 1891. © RMN - Grand Palais (domaine de Compiègne)... Le musée national de la Voiture de Compiègne en quête d'avenir
Panhard et Levassor, phaéton automobile, 1891.
© RMN - Grand Palais (domaine de Compiègne) Tony Querrec
Polluante, utilitaire sans valeur, dangereuse… La période de désamour que traverse l’automobile nuirait-elle à sa connaissance  ? À  sillonner les couloirs du musée national de la Voiture, sis depuis bientôt cent ans dans le château néoclassique de Compiègne, la réponse semble s’imposer d’elle-même. Muséographie poussiéreuse, peintures jaunies, inaccessibilité des collections, véhicules entassés, médiation absente ou limitée au strict minimum  : le parcours, réduit comme peau de chagrin au gré des fermeture de salles reconverties en réserves, déconcerte. Pis, la Grande cour des cuisines, couverte dans les années  1930 d’un chef-d’œuvre de l’art des verrières signé de l’architecte Marc Bitterlin  (1885-1963) – élève de Gaston Redon (frère d’Odilon) –, n’a fini par recevoir les travaux d’étanchéité et de sécurité nécessaires à sa réouverture qu’en 2019, après vingt  ans d’inaccessibilité. Mais le badigeon opaque recouvrant l’ouvrage perdure. Origines Dans la patrie de l’invention du véhicule à moteur, l’idée d’un musée retraçant l’histoire de la locomotion routière, depuis les origines de l’attelage jusqu’aux débuts de l’aventure automobile et du tourisme, est pourtant née sous les…
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