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Le musée de la Libération de Paris : l’engagement en mémoire

Publié le , par Sarah Hugounenq

Hier confidentiel, le musée de la Libération de Paris renaît transformé, non sans mal, en un lieu de mémoire incontournable sur la Seconde Guerre mondiale et la Résistance. Incarné et unifié, le parcours déroule un discours qui résonne au présent.

Le musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Mouli... Le musée de la Libération de Paris : l’engagement en mémoire
Le musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin.
© Pierre Antoine
Jamais ils ne se croisèrent. L’un, d’une famille radicale-socialiste tournée vers les arts, s’est dirigé vers la haute fonction publique de la République. L’autre, d’extraction artistocratique et d’un père anti-républicain, a reçu une éducation religieuse entre deux parties de chasse, avant de se destiner à l’armée. Pourtant, Jean Moulin et Philippe de  Hauteclocque, qui allait devenir le général  Leclerc pendant la Seconde Guerre mondiale, ont chacun concouru à la libération de la France. Par les hasards des donations, ils dialoguent depuis vingt-cinq ans  au sein d’une institution bicéphale, le mémorial du Général Leclerc et de la Libération de Paris associé au musée Jean Moulin. Conscient des différences séparant les deux hommes, et qui obligeaient le parcours à quelques contorsions, l’établissement public Paris  Musées a décidé en 2017 de refondre ce lieu confidentiel du quartier de Montparnasse pour le faire resurgir, 20  M€ plus tard, à Denfert-Rochereau, le jour de la commémoration du 75 e   anniversaire de la Libération de Paris, le 25  août dernier. Respect des clauses L’endroit, bien que plus petit, n’est pas anodin. Outre une localisation plus passante, située face à l’entrée des Catacombes (500  000 visiteurs annuels,…
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