Nouvel habillage interne, collège d’experts, collection plus lisible… Pour regagner le public, le «musée d’Art à la mer» d’Ostende défend son identité artistique belge.
Après cinq mois de fermeture, le Mu.ZEE d’Ostende rouvre en présentant un panorama de l’art belge de 1880 à nos jours, dans un bâtiment rénové : le fruit d’un travail collectif dirigé par Dominique Savelkoul, passée entre autres à Londres par le Philharmonic et la National Gallery. «Lors de mon arrivée il y a un peu plus d’un an, explique-t-elle, j’ai trouvé un édifice à l’architecture complexe. Y étaient présentées sept expositions annuelles peu accessibles au grand public, qui a fini progressivement par s’en désintéresser. Avec toute l’équipe, ma mission a été de repenser ce musée de niche, en organisant un parcours chronologique et pluriannuel de notre collection, à l’intérieur d’un bâti plus fluide.» Le Mu.ZEE, littéralement «musée d’Art à la mer» depuis 2008, c’est d’abord un site emblématique du dynamisme de la cité portuaire au milieu du XX e siècle. En 1948, l’architecte brabantois Gaston Eysselinck engage la construction d’un vaisseau moderniste, à triple niveau, dont l’immense façade de verre filtre la lumière naturelle. Le bâtiment est destiné à abriter un grand…
com.dsi.gazette.Article : 26347
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.