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Le minimalisme d’Alain Le Provost

Publié le , par Stéphanie Pioda

Alain Le Provost se détourne de la collection en tant qu’ensemble construit pour multiplier les aides à la production et les achats coup de cœur. Ce Nantais expose trente-six ans de passion au musée des beaux-arts d’Angers.

Portrait du collectionneur Alain Le Provost. © Anne R. Le minimalisme d’Alain Le Provost
Portrait du collectionneur Alain Le Provost. © Anne R.
De façon générale, lorsqu’on parle des collectionneurs, on en oublie qu’ils ont une profession, comme si ce statut de collectionneur était leur raison sociale. Vous le confirmez ? Oui, comme s’il s’agissait d’un être éthéré qui ne vit que dans l’art ! En ce qui me concerne, j’ai bien un métier : je suis opticien et j’effectue mes cinquante heures par semaine ! Vous avez initié cette collection très tôt ? J’ai fait mon premier achat en 1982, l’année où j’ai commencé à travailler. De quelle œuvre s’agissait-il ? Il faut garder un silence pudique sur ma première acquisition. La deuxième était une aquarelle de Jan Voss, c’était mieux ! Comment avez-vous construit cette collection ? Justement, je n’avais jamais pensé à la construire vraiment, c’est pour cela que j’ai été surpris de voir que Christine Besson et Sandra Doublet, les commissaires de l’exposition, y trouvaient un sens que moi-même je n’avais pas soupçonné. En même temps, j’avais toujours l’idée que si une collection porte ce nom-là, elle devait avoir quelques piliers. Dans mon cas, il y a la Boîte verte de Marcel Duchamp  entrée dans ma vie il y a une quinzaine d’années , François Morellet, Claude Rutault……
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