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Le marché de l’art, champion de l’économie circulaire ?

Publié le , par Carine Claude

Le marché de l’art ne serait-il pas le pionnier des nouveaux modèles circulaires ? Entre menaces climatiques et sanitaires globales, explosion du online et mutation des modes de consommation, le vision séculaire de l’économie change. Le marché de l’art n’échappe pas à la règle.

  Le marché de l’art, champion de l’économie circulaire ?
 
Vertueuse, durable et sobre  – pour ne pas dire frugale  –, écologiquement responsable, collaborative et positive… l’économie circulaire se pare de toutes les qualités. Son fonctionnement en boucle mise sur la prolongation du cycle de vie des biens et des matières, loin des modèles économiques traditionnels, où la création de richesse passe d’abord par la destruction des ressources et l’éternel renouvellement de nos biens de consommation. Or, s’il est un bien qui circule en circuit fermé depuis fort longtemps, ce sont les œuvres d’art. De l’atelier de l’artiste à son premier acheteur, de gré à gré entre collectionneurs et galeristes ou d’une enchère à l’autre, inlassablement elles passent et repassent de mains en mains. Non destructibles par nature  – à de rares exceptions près, on se souvient du Banksy déchiqueté  –, renouvelables du fait même de l’activité des artistes, les œuvres d’art sont les championnes de la durabilité. Nul besoin d’une seconde vie pour ces créations de l’esprit, qui se valorisent dans le temps et dont l’obsolescence n’est finalement dictée que par la place que leur accorde l’histoire de l’art. Ce qui explique…
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