Stratégie de communication, expositions d’art contemporain, opération «Un marchand, un artiste»… le nouveau directeur du marché Biron entend «réveiller la belle endormie» et redynamiser ce temple de l’antiquité.
Le paradoxe est flagrant. Le marché Biron, l’un des deux plus anciens des puces de Saint-Ouen avec son voisin Vernaison, jouit d’une solide réputation auprès des amateurs d’antiquités du monde entier, mais rares sont les Parisiens qui en arpentent les allées. Aujourd’hui, 80 % de la clientèle est étrangère, américaine, chinoise, russe, indienne… Une fréquentation importante, mais fragilisée par le contexte économique, et les verrous financiers qui se mettent en place dans certains pays. Fort de ses indéniables atouts une marchandise couvrant toutes les époques, du XVII e au XX e siècle, en passant par le style Napoléon III qui règne en majesté sur l’allée principale , le marché se devait de prendre un nouvel élan pour redevenir le point névralgique des Puces et attirer les nouvelles générations. «À Biron comme sur…
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