Vente le
16 décembre 2022 - 13:30 (CET) -
Salle 2 - Hôtel Drouot - 75009
Ces deux œuvres de l’artiste néerlandais Bram van Velde témoignent des liens forts qu’il entretenait avec Jacques Putman, roc infaillible dans le chaos d’une vie accidentée
Bram Van Velde (1895-1981), Sans titre (Le Portrait d’Andrée), 1954, gouache sur papier marouflé sur toile, 108 x 73 cm (détail). Estimation : 80 000 /120 000 €. Adjugé 130 000 €
Bram Van Velde (1895-1981), Sans titre (Le Portrait d’Andrée), 1954, gouache sur papier marouflé sur toile, 108 x 73 cm (détail). Estimation : 80 000 /120 000 €. Adjugé 130 000 €
J’arrive de mieux en mieux à mal peindre», confie Bram Van Velde à Charles Juliet lors de l’entretien qu’il accorde au célèbre critique en 1980, quelques mois avant sa mort. Le peintre néerlandais, résidant alors entre la France et la Suisse, vient à peine d’accéder à une certaine reconnaissance internationale. Le rythme des expositions s’est intensifié depuis les années 1960 et les marques de considération se multiplient, à l’image de sa nomination au titre de chevalier des arts et des lettres en 1967. Sa manière libre et sauvage, qui, selon les mots de Samuel Beckett, «peint ce qui empêche de peindre», est le fruit d’un parcours erratique, dont la puissance dramatique n’aura pas échappé aux observateurs. Farouchement indépendant, entêté depuis l’enfance à être, coûte que coûte, peintre, tout comme son frère Geer et sa sœur…
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