Au-delà des effets de mode, Antoine Laurentin effectue un travail de fonds depuis trente ans pour inscrire à l’internationale la trajectoire d’artistes de l’abstraction d’après-guerre. Il fête son anniversaire en septembre.
Racontez-nous comment a commencé votre aventure de galeriste… Globalement, après mes études de droit et d’histoire de l’art, j’ai vécu diverses expériences dans le monde des ventes publiques, puisqu’à l’époque j’envisageais de devenir commissaire-priseur. Or, je me suis rendu compte que je m’intéressais plus au métier de galeriste. En effet, alors que j’étais encore étudiant, j’avais travaillé sur le catalogue raisonné du peintre Ferdinand du Puigaudeau, que j’avais pu éditer grâce à une exposition que j’avais organisée dans une galerie avenue Matignon. J’avais 25 ans ! Aujourd’hui, continuez-vous de proposer des œuvres de cet artiste ? Oui, et je m’occupe toujours de son catalogue raisonné, tout comme de celui de Geneviève Asse. J’ai constamment associé deux volets dans mon travail, avec l’activité de galeriste d’une part, et de l’autre, l’expertise et la recherche. Pouvez-vous brièvement le présenter ? Il s’agit d’un artiste postimpressionniste qui a rencontré Gauguin à Pont-Aven, et a développé une manière de peindre très particulière, puisqu’il s’est essayé à traduire les effets du soleil et de la lune. Il a multiplié des clairs de…
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