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Le directeur de la Maison européenne de la photo Simon Baker veut enrichir sa collection.

Publié le , par Sophie Bernard

Quarante-six tirages d’Irving Penn, trois mille ouvrages contemporains : à l’occasion de deux aquisitions majeures, l’ancien conservateur de la Tate  Modern dévoile sa stratégie pour la collection de la MEP.

© Marguerite Bornhauser Le directeur de la Maison européenne de la photo Simon Baker veut enrichir sa collection.
© Marguerite Bornhauser
Vous qui venez de la Tate Modern de Londres, où votre rôle dans l’élaboration du fonds photographique a été majeur, aimez dire que l’un des atouts de la MEP est sa collection. Quelles en sont les spécificités ? L’une des raisons pour lesquelles j’y ai postulé en 2018 tient en effet à cette collection qui s’étend des années 1950 à nos jours. Elle inclut de grandes signatures qui vont de William Klein à Helmut Newton, en passant par Richard Avedon et Cindy Sherman. Concernant la majorité des auteurs, la MEP possède également non pas une ou deux pièces mais des ensembles conséquents voire des séries complètes, à l’image de «Sentimental Journey» de Nobuyoshi Araki et des «Américains» de Robert Frank. Cette idée d’acquérir des séries a été dès le début un parti pris fort de Jean-Luc Monterosso (cofondateur et directeur de la MEP jusqu’en 2018, ndlr). Cela reste aujourd’hui l’un de mes axes prioritaires de développement. Pourquoi est-ce si important à vos yeux ? Parce que la plupart des photographes conçoivent leur travail en série et sur le long terme. En faisant ce choix, je suis donc fidèle à cette spécificité du médium et à la démarche de ses acteurs. Et je m’inscris dans le prolongement de mon prédécesseur.   William Klein (né en 1928), Christmas Shopping, Macy’s, New York . © William Klein, collection Maison…
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