Sommet du génie français selon André Masson, le cycle des «Nymphéas»n’est pas à l’Orangerie par hasard. D’autres toiles signées Cassatt, Degas, Renoir ou Pissarro lui ont ouvert la voie. En sous-sol, elles remontent à sa source et font le lien entre impressionnisme et décoration.
Sur les murs courbes de deux salles ovales formant une boucle, sous une lumière zénithale d’ordinaire basse et ouatée, un miroir d’eau piqué de nénuphars et de branches de saules reflète le paysage et les nuages alentour. Les heures, les saisons passent au fil de cette frise de huit panneaux donnant, sur toute sa longueur – presque 100 mètres –, «l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage». Cet «asile d’une méditation paisible au centre d’un aquarium fleuri», cadeau de Claude Monet à la France au lendemain de l’armistice – et installé à l’Orangerie en 1927 selon ses plans –, est…
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