Les amateurs de livres apprécient la censure car elle rend d’autant plus difficile l’accès aux titres condamnés. Les catalogues de ceux-là en sont devenus précieux.
À Athènes, l’Aréopage fit brûler les ouvrages de Protagoras (V e siècle av. J.-C.) parce qu’il exprimait des doutes sur l’existence des dieux. La censure réjouit les bibliophiles, elle entretient la rareté de certains exemplaires d’ouvrages immolés par le feu. De là, à rendre hommage au pape Innocent VIII (1432-1492) et à son successeur Alexandre VI, dont on se souvient qu’il était un Borgia (1431-1503) pour avoir été les premiers à instituer un système…
com.dsi.gazette.Article : 9215
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