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Le collectionneur belge Maurice Verbaet à Dunkerque

Publié le , par Stéphanie Pioda

Depuis cinquante ans, il collectionne des artistes belges. Après s’être intéressé aux « classiques », ce passionné défend désormais uniquement ceux des années 1945-1975, sous le signe de l’éclectisme.

© Pawel Czermak Le collectionneur belge Maurice Verbaet à Dunkerque
© Pawel Czermak
Avec une collection de 10 000 à 15 000 œuvres, vous êtes considéré comme un collectionneur boulimique. Quelles sont vos dernières acquisitions ? Fin juin, j’ai acheté une belle huile sur toile de Roger Raveel (1921-2013), qui était proposée lors d’une vente aux enchères chez Maison Jules Veilinghuis, mais ravalée  ; j’ai ainsi pu la négocier à 45  500  €, soit 30  % en dessous de l’estimation basse et j’en suis très heureux  ! Un peu avant cela, je m’étais laissé séduire par Soirée d’octobre de Léon Spilliaert (1881-1946), de 1912, et par une œuvre de qualité muséale de Henry de Groux (1866-1930), datée de 1899. Alors, me direz-vous, en principe, je n’achète plus avant 1950  ! Il est vrai que j’ai vendu voilà sept ou huit ans toutes mes œuvres d’avant-guerre pour me concentrer sur les artistes de la période 1945-1975, les Trente Glorieuses. Ce n’est pas que je recommence, mais plutôt que je peux difficilement résister à un coup de cœur  ! On imagine que vous ne vivez pas avec toutes ces œuvres chez vous. Effectivement, je n’ai aucune œuvre chez moi (uniquement des miroirs), car ce serait donner la préférence à une en particulier. C’est pour cela que je prête énormément aux musées…
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