Le 18 novembre dernier se tenait au Grand Palais la seconde édition de The Art Market Day. Plusieurs tables rondes et un «start-up village» se sont focalisés sur les transformations numériques du secteur : Big Data, marché des œuvres numériques ou encore intelligence artificielle.
Après avoir rappelé que les ventes en ligne représentaient 4,64 Md$ en 2018, le président de la Réunion des musées nationaux, Chris Dercon, a introduit les débats en s’interrogeant : «Dans quelle mesure un clic ou un glissement de doigt sur une tablette deviendra essentiel dans la manière dont l’art connaît son propre avenir ? » Franck Riester, ministre de la Culture, a fait une apparition virtuelle, via une vidéo : «Le marché parisien est en train de se repositionner au niveau mondial», a-t-il déclaré, en rappelant l’engagement du gouvernement en faveur de la proposition de loi déposée par Catherine Morin-Desailly, visant à renforcer la participation des artistes à la régulation du marché de l’art. L’ère est à la «disruption et l’innovation», notait le président du groupe Beaux-Arts & Cie Frédéric Jousset, organisateur de la manifestation avec le Quotidien de l’art , en préambule de la première table ronde, consacrée aux nouveaux outils du Big Data. Adriano Picinati di Torcello, directeur de Deloitte Art & Finance et éditeur du Art & Finance Report , depuis 2011, modérait…
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