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Laurent Grasso, la part invisible

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Avec ses vidéos à mi-chemin entre science et irrationnel, il occupe une place particulière. Alors que sa dernière création, OttO, est présentée galerie Perrotin, découverte avec l’artiste des coulisses de sa conception, dans son atelier parisien.

  Laurent Grasso, la part invisible
 
© Mathieu César
Paris, 14 e  arrondissement, dans une petite rue calme, près d’Alésia. De  l’extérieur, le bâti blanc simple ne laisse rien entrevoir de ce qui se trame in situ . Au rez-de-chaussée, Laurent Grasso accueille le visiteur dans la pièce principale, baignée de lumière naturelle, haute de plafond et doublée d’une mezzanine. D’une élégance sobre et décontractée, l’artiste quadragénaire, diplômé de l’École nationale des beaux-arts en 2002, pensionnaire à la villa Médicis entre 2004 et 2005 et lauréat entre autres du prix Marcel-Duchamp en 2008, se confie sur sa pratique et sa nouvelle exposition parisienne, tout en commentant ce lieu où germent des pensées fertiles nourries de voyages, de réflexions scientifiques, spirituelles, philosophiques ou anthropologiques. Un atelier de recherche Dans la salle, trois de ses six collaborateurs sont chevillés à leurs ordinateurs, dans une atmosphère studieuse et posée. Sur ce qui semble tenir lieu de table basse trônent sphères de verre et d’or, cercles concentriques de cuivre et d’aluminium, anneaux de métal, tubes fluorescents et boîtier en bois, parmi d’autres fragments bien ordonnés dont on devine que, une fois assemblés, ils constitueront de prochaines créations. Près de ce rigoureux inventaire, des tableaux emballés, une sculpture en bronze d’allure surréaliste…
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