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Laurence Crespin et Frédéric Bodet, têtes chercheuses de C14-PARIS

Publié le , par Stéphanie Pioda

Depuis 2018, Laurence Crespin et Frédéric Bodet positionnent résolument le salon de la céramique dans le champs de la création contemporaine avec cette année pas moins de vingt-huit artistes sélectionnés. 

Laurence Crespin et Frédéric Bodet© photo Thomas Deschamps Laurence Crespin et Frédéric Bodet, têtes chercheuses de C14-PARIS
Laurence Crespin et Frédéric Bodet
© photo Thomas Deschamps
Il y a un engouement notoire pour la céramique depuis une dizaine d’années. Comment expliquez-vous ce retour ? Frédéric Bodet. Je suis persuadé que cet intérêt a toujours existé, et que si elle revient en force aujourd’hui, c’est que les artistes l’ont voulu. Beaucoup s’y sont intéressés en dehors de leurs cursus en école d’art, où les ateliers de céramique ont pour la plupart disparu. La rencontre avec la terre est décisive et enthousiasmante, car celle-ci traduit les sujets éminemment d’actualité mieux que n’importe quel matériau, la notion de fragilité, de fluidité, des racines… On note un désir aujourd’hui de la part des jeunes artistes de reprendre en main leur savoir-faire et de s’inscrire dans la durée avec la matière. Ils suivent des formations, en parallèle ou après leur diplôme, pour connaître ce matériau difficile à appréhender, mais qu’on ne peut plus lâcher lorsqu’on a commencé à le toucher. Laurence Crespin. Le travail des institutions a également été important pour cette reconnaissance : tout particulièrement les grandes expositions que Frédéric a organisées lorsqu’il était attaché de conservation de 1999 à 2012 au département moderne…
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