Gazette Drouot logo print

L’art, le regard et les milliards

Publié le , par Vincent Noce

Dans un marché soumis à quasiment aucune régulation, qui peut dire aujourd’hui la valeur du Salvator Mundi ou la cote d’un Basquiat

  L’art, le regard et les milliards

 
© G. Marot
Q uand un proche d’un dirigeant malaisien accusé de détournements de fonds colossaux obtient un prêt de 100  M$ de la part de Sotheby’s, avant de faire bondir à près de 50  M$ le record atteint par Basquiat , que vaut, en fait, le tableau en question  ? L’acheteur l’a-t-il seulement regardé  ? Ou a-t-il juste servi de valeur commode pour un échange louche  ? Une première réponse peut être fournie par le prix obtenu quand il a été recédé avec une perte de 15  M$   de même qu’un Picasso acquis par le même homme d’affaires a subi à la revente une décote de 30  %. Comment apprécier alors la cote…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous