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L’affaire 5Pointz : la bataille du street art

Publié le , par Marcos Costa Leite et Pierre Naquin

New York a vu naître le graffiti, et Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring ont utilisé les murs de la cité… Rien de plus naturel, donc, que la décision de Justice qui concernera des milliers de graffeurs provienne de la ville qui ne dort jamais.

  L’affaire 5Pointz : la bataille du street art
 
© Photo Kevin Bluer
En février dernier, un juge fédéral a condamné le promoteur immobilier Gerald Wolkoff à verser un total de 6,7 M$ à vingt et un street-artistes dont les travaux avaient été détruits, cinq ans plus tôt, lors de la construction d’un complexe résidentiel dans le quartier de 5Pointz. En vertu de la loi américaine de 1990 sur le droit d’auteur, les artistes sont assurés de la paternité et du respect de l’intégrité de leur travail. L’affaire 5Pointz fait néanmoins date car, pour la première fois, un graffiti est jugé digne de protection selon la loi états-unienne. Cette décision devrait influer sur de nombreux autres cas aux quatre coins de la planète… Beaucoup considéraient le 5Pointz, dans le Queens à New York, comme «la Mecque du graffiti». La bâtisse industrielle, centenaire, propriété de Gerald Wolkoff, a servi de lieu de vie aux artistes urbains et de sanctuaire à leurs créations depuis que les premiers studios y champignonnaient, au début des années 1990. Avec l’accord du propriétaire, ils recouvrirent chaque centimètre carré de mur, créant tags et fresques de tous côtés. Les graffeurs du monde entier sont venus y laisser…
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