Dans le 10e arrondissement de Paris, la cité artisanale accueille, depuis 2019, plus d’une douzaine de créateurs qui défendent leurs savoir-faire et participent à la vie du quartier ainsi qu’au rayonnement de la capitale.
D’ordinaire grouillant de vie, le quartier aux allures de village vit actuellement au ralenti. Mais, au 4, villa du Lavoir, où l’on avait déjà rencontré William Amor, fondateur des Créations messagères (voir Gazette n° 26, 3 juillet 2020), des artisans d’art et des architectes designers s’affairent presque comme d’habitude. Dans cette voie privée accessible par le 70, rue René-Boulanger, l’heure est à la réflexion proactive et à la poursuite de projets. Construite en 1908 à l’emplacement d’un ancien lavoir, la bâtisse était à l’origine une « sous-station électrique alimentant les théâtres alentour ». Agrandie dans les années 1930, elle a accueilli des résidences culturelles jusqu’en 2003, puis a été réhabilitée en logements sociaux et ateliers, pour devenir un écosystème dédié aux métiers d’art et de la création. « En 2014, dans le cadre d’un bail emphytéotique de cinquante-cinq ans, la Ville de Paris nous a confié cet ensemble immobilier pour mettre en place un projet de sept logements et douze ateliers consacrés à la filière des industries créatives, explique la direction de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP, ndlr). Finalement, onze ateliers…
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