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La Villa Albertine, nouveau modèle culturel français

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Depuis septembre 2021, la nouvelle vitrine de la créativité frenchy s’est installée outre-Atlantique. Avec son format inédit de résidences, elle entend rebattre les cartes d’un soft power hexagonal à l’échelle mondiale. 

La résidence de la Villa Albertine, à Los Angeles. La Villa Albertine, nouveau modèle culturel français
La résidence de la Villa Albertine, à Los Angeles.
La Villa Albertine, qu’une appellation proustienne inscrit dans le sillage d’une célèbre librairie de Manhattan, n’est pas en soi une nouveauté. «Déjà il y a trente ans, à l’époque de la création de la villa  Kujoyama à Kyoto, explique son directeur Gaëtan Bruel, la question de créer une telle institution aux États-Unis se posait. Dans les années  2000, Olivier Poivre d’Arvor, alors directeur de l’Association française d’action artistique (AFAA), avait lancé une piste de réflexion. En vain, car il fut confronté à la réalité géographique immense de ce pays-continent.» Imaginée en pleine pandémie et en un temps record – dix-huit  mois –, celle qui vient de clore l’appel à candidatures pour sa seconde saison constitue un nouveau modèle de résidences, fondé non pas sur le concept de lieu unique, comme la villa Médicis à Rome, la Casa de Velázquez à…
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