Le 28 septembre, l’INHA a accueilli un colloque organisé par l’Adagp, Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques. Y ont été discutés les enjeux liés à la traçabilité des œuvres d’art, qui concernent tant les artistes plasticiens que les conservateurs de musée et les marchands. Compte rendu.
L’auditorium Colbert était plein à craquer, signe que les enjeux sont importants autour du thème discuté, la traçabilité. Le terme non reconnu, mais toléré par l’Académie française désigne la possibilité de suivre le parcours d’un produit, de sa production à sa consommation. Il s’impose aujourd’hui dans le monde de l’art comme une nécessité. Des intervenants de qualité dans des domaines très variés ont proposé leurs solutions pour faire face au contexte global, dominé par la toute-puissance d’Internet et menacé par le trafic illégal. Protection des artistes et des œuvres L’une des principales menaces de la traçabilité s’appelle Internet, avec ses mille milliards d’images disponibles en quelques clics. Les artistes ne sont évidemment pas équitablement rémunérés pour la diffusion massive de leurs œuvres sur des sites tel Google Image, le droit de suite ne s’appliquant pas à ce domaine. Invention française de 1920, toujours balayé d’un revers de main par…
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