Vue dans la Gazette n° 12 (voir l'article Marcel Gromaire, la modernité toute nue de la Gazette n° 12, page 126), la toile intitulée Nu cambré sur fond rouge et bleu a été peinte par Marcel Gromaire en 1964. On est donc loin des nus postcubistes, à la structure géométrique, du peintre de Montparnasse, mais plutôt dans une expression libérée du style de celui qui a été nommé professeur aux Beaux-Arts de Paris en 1950. La composition (54 x 65 cm) s’accompagne d’un certificat en date du 27 octobre 1989 par Françoise Chibret, directrice de la galerie de la Présidence, et François Gromaire, fils de l’artiste ; ce document annonçait également une inclusion au catalogue raisonné de l’artiste alors en préparation. Dans son sillage, se laissait détailler un tableau bien différent, car à l’ambiance bucolique très dix-neuvième : un Paysage à la rivière portant la signature de Paul Trouillebert. La toile (62 x 78 cm), saisie à 8 052 €, montre un paisible coin de campagne, sans doute saisi dans ce Val-de-Loire où résida longtemps le peintre. En matière de sculpture, place aux fauves avec un groupe d’Antoine Barye : Le Lion ; le sujet en bronze à patine brune nuancée en creux, portant le cachet doré de Barbedienne sur la terrasse, est une fonte ancienne du XIXe siècle (4 x 39 x 10.5 cm). Un amateur l’apprivoisait avec 4 880 €.