Lueur d’espoir ? La France ne manque pas d’atouts pour la sortie de crise : leur organisme de régulation en veut pour preuve le bilan positif des ventes publiques en 2019, s’appuyant sur les spécificités du marché français.
Le marché de l’art français aborde le retour progressif à la normale avec «une capacité de résilience plus grande que d’autres». Ce constat a été dressé le 14 mai par Françoise Benhamou devant le Conseil des ventes volontaires (CVV), à l’occasion de l’examen du bilan de 2019. L’année dernière, note cette universitaire, a vu les ventes publiques en France progresser de 12,1 % en valeur, les objets d’art et de collection représentant à peu près la moitié des 3,34 Md € de revenus. «Ce résultat, a-t-elle pointé, est d’autant plus significatif que les trois autres grands acteurs ont tous enregistré un recul.» Selon des données collectées par l’institut Harris Interactive pour le CVV, la baisse d’activité a été de 7,4 % aux États-Unis, de 4,6 % en Chine et même de 12,8 % au Royaume-Uni (l’Europe dans son ensemble baissant de 5,3 %). Avec une part du marché mondial de 7 %, «la France détient les caractéristiques d’un secteur résilient, mais disposant d’atouts solides», note l’économiste dans un entretien…
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