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La photographie et le marché de l'art

Publié le , par Sara Byström

Diversité et multiplicité sont inhérentes à la photographie, ce procédé «d’écriture de la lumière». Ces particularités marquent ce marché spécifique et influencent sa reconnaissance juridique et sa qualification fiscale.

© Nicolas Vial La photographie et le marché de l'art
© Nicolas Vial
Aujourd’hui très appréciée, la photographie occupe sur le marché de l’art une place qui n’est plus discutée. Elle n’a pourtant pas toujours ni facilement été acceptée. Faisant largement intervenir la technique et longtemps vue comme reproduisant seulement la réalité, elle était jugée comme moins créative. Aujourd’hui, les valeurs marchandes et esthétiques de la photographie, objet matériel, se doublent parfois d’une valeur historique, lui accordant le statut d’objet de patrimoine culturel. Multiplicité inhérente Dans la photographie analogique ou argentique, c’était la plupart du temps à partir du négatif que d’autres supports matériels étaient produits. Leur production ( comme leur circulation ) n’étant pas toujours contrôlée, c’est le «tirage original d’époque» ou «tirage vintage» qui prime sur le marché. Il doit être fait à une époque contemporaine à la prise de vue, par le photographe lui-même ou au moins sous son contrôle. Le «tirage postérieur» ou «tirage moderne» est effectué à une période différente de la prise de vue. L’état du tirage, souvent document de travail manipulé…
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