À l’occasion de l’exceptionnelle exposition que le Grimaldi Forum consacre à l’or des pharaons, retour sur la politique menée par le nouveau ministre des Antiquités pour le rayonnement de l’Égypte.
Le patrimoine archéologique égyptien a aujourd’hui le rôle de premier ambassadeur d’un pays qui souffre depuis la révolution de 2011. Les attentats se sont multipliés, répertoriés sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères, avec des conséquences catastrophiques pour l’économie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que le bureau du tourisme égyptien affichait un record en 2010 avec 14,7 millions de visiteurs, la ministre du Tourisme Rania Al-Mashat la première femme nommée en janvier dernier à ce poste clé espère dépasser cette année les huit millions de 2017, une estimation réaliste et encourageante selon elle, vu le contexte. Pour remonter la pente, plusieurs actions sont menées, parmi lesquelles la reprise de la politique des expositions à l’étranger, comme le rappelle Khaled El-Enany, le très énergique ministre des Antiquités égyptiennes, en place depuis 2016. «En mars dernier, nous avons inauguré trois grandes expositions : “Le monde fatimide”, au musée Agha Khan à Toronto au Canada, “Trésors engloutis”, au Musée d’art de Saint-Louis, aux États-Unis (présentée à l’IMA en 2015), “Toutankhamon. Trésors du pharaon d’or” , au California Science Center de Los Angeles, qui fera…
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