On commençait ce tour d’horizon pictural par une œuvre d’Eugène Boudin peinte sur panneau, vers 1878-1882, Paysanne et sa vache sur la plage (14,5 x 24,5 cm) ; répertoriée dans le catalogue Schmit de 1973 (Vol II, Pl. 6, n° 1245), la scène champêtre a décroché 15 750 €. Plus abstraite, la toile suivante décrivait Rouen, la Seine et le pont Boieldieu, soleil couchant dans les années 1900, et sous le pinceau d’Albert Lebourg. Ce panorama (68,5 x 100 cm), prétexte à une superbe étude mêlant brouillard fluvial et fumées des navires, a pu prétendre à 16 632 €. Retour sur le littoral normand avec André Hambourg, s’intéressant cette fois aux Pêcheurs de moules à Luc-sur-Mer, sujet de sa toile (81 x 100 cm) de 1957. Son horizon marin au grand ciel pommelé a attiré pas moins de 13 860 €. On restait avec Hambourg et ses travailleurs de la mer, avec une autre toile : Les Laveurs de moules, Luc-sur-Mer, cette fois en 1958 ; l’œuvre de 38 x 55 cm a été acquise 7 434 €. Quant à Othon Friesz, c’est le Port de Honfleur qu’il avait choisi pour donner libre cours à sa touche inimitable ; l’huile sur toile (38 x 46 cm) trouvait preneur pour 6 930 €. Cap sur les Alpes ensuite, avec l’artiste le mieux récompensé de la session : Henri de Saint-Delis, dont plusieurs œuvres étaient à portée. 35 910 € ont couronné son Paysage suisse sous la neige (65 x 81 cm), fixé vers 1910-1912. À noter que cette œuvre radieuse sera reproduite dans l’ouvrage Henri et René de Saint-Delis - L’impérieux désir de peindre, par Gérard Bonnin (éditions de Laval-d’Aurelle). Y sera aussi reproduit le Paysage suisse sous la neige, vue sur les Dents de Morcles, huile sur toile (46 x 55 cm) qui s’élevait jusqu’à 12 600 €. Sur le volet contemporain, le gagnant toutes catégories s’appelait Robert Combas, avec L’Arbre de vie, un acrylique sur toile (73 x 60 cm), réglé 28 980 €.