La vente bourguignonne prenait une coloration très art déco grâce à une création du joaillier de la place Vendôme, assortie d’une figure pleine de douceur du peintre de Montparnasse.
Le rideau se levait sur deux bijoux d’exception, à commencer par un somptueux accessoire à arborer au poignet… Un bracelet manchette emblématique de l’élégance sophistiquée des années 1930 : en or gris et platine, il est serti de cinq diamants d’environ 0,50 ct, entourés d’un pavage de ces mêmes pierres. Il était emporté en échange de 31 225 €. On pouvait le compléter d’une réalisation plus récente de la maison Cartier, puisque s’inscrivant dans la «Collection C» inspirée par l’initiale de la marque qui vient orner toute une gamme de bijoux. Comme ce collier ras de cou articulé en or gris serti au centre de diamants, qui a été adjugé 18 346 €. Place aux arts graphiques ensuite, grâce à une œuvre de Léonard Tsuguharu Foujita. La Jeune fille au chat assise s’avère être une estampe en couleurs datant de 1959, signée et numérotée «7/35». Elle est doublement attirante, car l’artiste l’a enrichie d’un dessin à l’encre de Chine représentant un petit chat couché, dans la marge inférieure, un croquis lui aussi signé. Cette planche (57 x 38 cm) a été décrochée à 11 960 €. Puis venait une légendaire affiche lithographiée originale, vue dans la Gazette n° 1 (voir l'article L'esthétique nouvelle de Mucha et Brassaï de la page 68) ; de 1896, elle porte la signature d’Alfons Mucha et vante le papier Job (9 987 €).