Chéri Samba séduit le public par sa peinture populaire, aux couleurs chaudes et aux thèmes abordables. Il n’hésite pas à traiter des sujets politiques et sociaux débattus. Peu à peu, ce peintre autodidacte, qui réalisa d’abord des enseignes publicitaires puis travailla dans l’illustration, a fait connaître ses créations dans son pays, la République démocratique du Congo, puis à l’étranger. Il a su se faire remarquer par sa volonté d’«interpeller et moraliser les consciences», dans des peintures comme celle-ci, Guerre du Golfe 17e jour après, une toile de 1991 qui sera proposée avec une estimation de 8 000/10 000 € à Montluçon le samedi 30 mars (Sylvie Dagot OVV).