Invitée d’honneur du huitième festival d’histoire de l’art de Fontainebleau, la Grèce, berceau de la civilisation occidentale, demeure très active DANS LE DOMAINE de la recherche ARCHÉOLOGIQUE.
Elle vient tout juste de sortir de terre, en février dernier, et on l’appelle déjà «l’Aphrodite du métro de Thessalonique». Cette statue féminine acéphale en marbre a été retrouvée lors de fouilles de sauvetage sur le site de la future station de métro Hagia Sophia, dans les vestiges d’une importante fontaine du monde romain (15 mètres de large sur presque trois de haut). Non loin de là, un pavement en mosaïque du IV e siècle de notre ère rejoint, lui aussi, la très longue liste des trois cent mille objets archéologiques excavés depuis le début des travaux du métro, en 2006. Autre découverte, plus surprenante : au printemps 2016, le service archéologique grec, sous la conduite de sa directrice Stella Chryssoulaki, a retrouvé dans la nécropole du Phalère port principal d’Athènes jusqu’aux guerres médiques, 490-480 av. J.-C. les corps de quatre-vingts hommes enchaînés et abattus d’un coup sur le crâne. Le crime aurait été commis vers 675-650 av. J.-C. (datation possible grâce à deux poteries retrouvées dans la tombe), au moment de la création de la cité-État, une période de troubles politiques. Plus tardive, la tombe du guerrier au griffon (âge du bronze, XVI e -XIV…
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