Née il y a plus de quarante ans, son aventure, d’abord maritime, s’est enrichie de spécialités liées au voyage. Une passion partagée à travers les expositions et les livres, et désormais portée par Éric Delalande.
Pénétrer dans l’univers de la galerie Delalande revient à prendre le large. Chacun se souvient d’ailleurs de son stand à la Biennale Paris de 2017, qui reproduisait la cabine d’un capitaine de vaisseau de la fin du XVIII e siècle au cœur du Grand Palais. À la Tefaf Maastricht cette année, ce sont les astres qui seront évoqués dans son espace d’exposition. Éric Delalande tient en effet à créer une atmosphère propice à la découverte des antiquités liées au voyage. S’il n’a véritablement rejoint la galerie qu’en 2007, suivi par son épouse Anna en 2010, il a toujours participé, de près ou de loin, à l’activité de son père Dominique, décédé en décembre 2019. Toute son enfance a d’ailleurs été bercée par la fascination que ce dernier avait pour la mer, au point de transformer la demeure familiale en musée. Un peu trop selon son épouse, qui s’est un jour émue des dix-sept maquettes de bateaux encombrant le salon… Deux ans plus tard, naissait la galerie, bon prétexte pour continuer à accumuler des œuvres. Dominique Delalande l’ouvre en 1978, au Louvre des antiquaires, sans abandonner pour autant son activité de courtage maritime, jusqu’à ce que sa passion des objets ne prenne le dessus et ne lui fasse définitivement embrasser la profession d’antiquaire.…
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