Choisissant l’absolu pour horizon, Ladislas Kijno a repoussé les frontières. À Saint-Germain-en-Laye, où le peintre a vécu, sa rétrospective déploie en majesté plus de 300 œuvres à l’humanisme radical, au souffle poétique et spirituel.
Calme, calme, reste calme»… L’amical conseil de Germaine Richier, citant Paul Valéry, accompagna Ladislas Kijno dans le feu de son travail. Écrits au dos d’une chaise, dans l’intimité de son atelier, ces mots de paix ont escorté les guerres du peintre, tempérant l’énergie profonde de son œuvre puissante et expressive, sauvage et raffinée, aujourd’hui présentée à Saint-Germain-en-Laye. L’hommage, investissant quatre lieux culturels de la ville, réunit au Manège royal quelque trois cents toiles, œuvres sur papier, sculptures et documents, comme autant de signes allusifs, de stigmates de rencontres fructueuses et d’élans généreux. Arpenter la cité devient alors un parcours initiatique révélant de l’artiste les recherches, les révoltes et les émerveillements.…
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