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La fin d’un modèle ?

Publié le , par Laura Archer et Pierre Naquin

Hausse des coûts, «fair fatigue» et saturation du marché… les foires off semblent arrriver à un tournant. Quels sont les défis et les opportunités qui les attendent ces prochains mois ? Éléments de réponse.

Le stand Island Japan sur Volta Basel 2019. La fin d’un modèle ?
Le stand Island Japan sur Volta Basel 2019.
COURTESY Michael kunz et nicholas winter photography
En 2000, on comptait 55 foires d’art dans le monde  ; désormais, il s’en déroule cinq par semaine en moyenne, avec des dizaines d’événements off gravitant autour des géantes Art Basel, Frieze ou Tefaf. Pour Art Basel Miami Beach 2018, on dénombrait vingt salons satellites. Aujourd’hui, une galerie d’art participe à près de cinq foires par an, alors même que le coût a augmenté de 15  % et que le marché intermédiaire   les œuvres proposées entre 5  000 et 50  000  $  demeure le segment «le plus difficile». Dès lors se pose la question de savoir si le fonctionnement actuel est tenable. Fin 2018, le groupe suisse MCH, organisateur de salons, annonçait qu’il réduisait ses investissements dans les foires régionales. Le groupe, dont les porte-étendards sont les différents Art Basel et Masterpiece London (qui s’étendra bientôt en Asie), a vendu sa participation de 60,3  % dans l’India Art Fair, acquise en 2016, et une participation de 25,1  % dans Art Düsseldorf, prise en 2017. Pour son P-DG Hans-Kristian Hoejsgaard, ce marché «est très saturé». Plusieurs autres fermetures et…
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