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La courtisane en son musée

Publié le , par Caroline Legrand

Grâce à une donation du marchand Benjamin Steinitz, le musée des Arts décoratifs a encore enrichi sa salle consacrée aux courtisanes, en particulier à Valtesse de la Bigne, avec ce bureau… dont l’histoire continue de s’écrire.

Bureau d’Émilie-Louise Delabigne, dite Valtesse de la Bigne (1848-1910), daté de... La courtisane en son musée
Bureau d’Émilie-Louise Delabigne, dite Valtesse de la Bigne (1848-1910), daté de 1905, hêtre plaqué de citronnier de Ceylan au niveau des tiroirs et du plateau, de tulipier de Virginie pour les pieds et la ceinture, 104 139 80 cm. Acquis 27 280 € lors de la vente au château d’Artigny à Montbazon, le 16 juin 2019 (Rouillac OVV), et offert par Benjamin Steinitz au musée des Arts décoratifs de Paris.
© Photo Christophe Delliäre/Musée des arts décoratifs, Paris
Le 26  novembre dernier était officiellement présenté à la presse le nouveau venu au sein des collections du musée des Arts décoratifs de Paris. Ce bureau, qui arbore sur le cadran de ses pendules les lettres du nom que se donna sa propriétaire  – Valtesse de  la  Bigne  –, a ainsi intégré «une salle unique au monde dans les collections permanentes d’un musée», comme l’indique fièrement Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine au MAD  : celle consacrée aux courtisanes de la seconde moitié du XIX e   siècle. Il y rejoint un ancien acolyte, l’imposant lit dit «de parade», créé vers  1875 pour Valtesse par Édouard Lièvre. Ce dernier est entré dans les collections du musée dès  1911. Celle qui naquit Émilie-Louise Delabigne  (1848-1910) avait en effet expressément indiqué dans son testament qu’elle désirait le léguer à cette institution, alors Union centrale…
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