Grâce à une donation du marchand Benjamin Steinitz, le musée des Arts décoratifs a encore enrichi sa salle consacrée aux courtisanes, en particulier à Valtesse de la Bigne, avec ce bureau… dont l’histoire continue de s’écrire.
Le 26 novembre dernier était officiellement présenté à la presse le nouveau venu au sein des collections du musée des Arts décoratifs de Paris. Ce bureau, qui arbore sur le cadran de ses pendules les lettres du nom que se donna sa propriétaire – Valtesse de la Bigne –, a ainsi intégré «une salle unique au monde dans les collections permanentes d’un musée», comme l’indique fièrement Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine au MAD : celle consacrée aux courtisanes de la seconde moitié du XIX e siècle. Il y rejoint un ancien acolyte, l’imposant lit dit «de parade», créé vers 1875 pour Valtesse par Édouard Lièvre. Ce dernier est entré dans les collections du musée dès 1911. Celle qui naquit Émilie-Louise Delabigne (1848-1910) avait en effet expressément indiqué dans son testament qu’elle désirait le léguer à cette institution, alors Union centrale…
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