Conservée à l’abri des regards depuis plus de cinquante ans, la collection d’art nouveau et de peinture symboliste de Ferdinand Wolfgang Neess est la vedette du musée de Wiesbaden.
Il y a des anniversaires qui marquent plus que d’autres. Wolfgang Ferdinand Neess devrait se souvenir de celui-ci. Ce 29 juin, il fête ses quatre-vingt-dix ans, le jour même où le musée de Wiesbaden ouvre au public de nouveaux espaces consacrés aux œuvres de sa collection dédiée aux arts décoratifs 1900. Deux ans ont été nécessaires pour permettre au projet d’être réalisé. Le 23 mars 2017, un accord de donation était signé avec Boris Rhein, ministre des Arts et des Sciences du Land de Hesse, à hauteur de 45 millions d’euros. Sans héritier direct, Ferdinand Neess et son épouse Danielle cherchaient une solution pour que leur collection puisse perdurer. Trois ans auparavant, la ville de Neuss, berceau familial à un jet de pierres de Düsseldorf, avait été sollicitée et séduite. Mais la politique est venue jouer les trouble-fête… Le couple s’est alors tourné vers Wiesbaden, où il vit depuis longtemps. Si cet accord permet au musée de «devenir l’un des centres européens les plus importants de l’art nouveau», Ferdinand Neess, lui, préfère rester discret. Comme il l’a toujours…
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