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La Brafa, heureux prélude au bal des foires

Publié le , par Stéphanie Pioda

La Brafa a su s’imposer dans le paysage des foires européennes grâce à un positionnement conjuguant transversalité, exigence et large gamme de prix, tout en attirant des collectionneurs avertis et curieux.

Yaka, République démocratique du Congo, fin XIXe-début du XXe siècle. Masque, bois... La Brafa, heureux prélude au bal des foires
Yaka, République démocratique du Congo, fin XIXe-début du XXe siècle. Masque, bois polychrome et fibres de raffia, 66 x 40 cm.
Courtesy Galerie Didier Claes
Il attend toujours la question, comme une ritournelle depuis sept ans qu’il occupe le poste de président de la Brafa, et sait très bien qu’il est difficile de pointer les nouveautés de chaque édition. L’ADN et l’ambition de la foire restent les mêmes, qui garantissent son succès : ouverture à l’international et maintien de l’équilibre entre les différentes spécialités  de l’archéologie à l’art contemporain, en passant par les arts décoratifs, le tapis ou encore le livre ancien. Pour autant, Harold t’Kint de Roodenbeke sourit, serein et particulièrement fier de voir s’imposer ce rendez-vous dans le paysage européen, «une des trois meilleures foires au monde» pour le galeriste Bertrand de Lavergne, une «incontournable» pour le galeriste Alexis Bordes. Ce dernier résume parfaitement la situation : «La Brafa possède une véritable identité de foire bénéluxoise, qui attire des collectionneurs français et belges, bien sûr, mais aussi luxembourgeois, néerlandais, allemands, anglais et suisses. Son organisation remarquable ainsi qu’une bonne communication ont permis d’attirer plus de 61 000 visiteurs en 2017. La convivialité est par ailleurs sa marque de fabrique, offrant une ambiance vraiment chaleureuse et décontractée, propice au business.» Et elle ouvre le bal en ce tout début d’année, un mois avant la grand-messe de la Tefaf. Un avantage pour beaucoup, sauf peut-être «pour convaincre les collectionneurs américains de traverser l’Atlantique juste après les fêtes de fin d’année», comme le note Jacques Germain, spécialisé en art africain…
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