Deux nouvelles candidatures hexagonales seront présentées prochainement. Enquête sur le label d’une institution dédiée à la «paix dans l’esprit des hommes et des femmes».
Les quatre-vingts volcans de la chaîne des Puys et l’œuvre architecturale du Corbusier deviendront-ils des trésors de l’humanité, à l’image du Taj Mahal ou de la muraille de Chine ? Telles sont en tout cas les candidatures que la France défend cette année à Istanbul, lors de la réunion annuelle du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco (du 10 au 20 juillet). Selon la procédure habituelle, chacun des dossiers a d’abord été admis sur une «liste indicative», inventoriant les biens jugés susceptibles de décrocher une palme, et ensuite approfondi avec l’aide de spécialistes, historiens, géologues, urbanistes… avant d’être officiellement déposé auprès de l’organisme onusien et décortiqué par ses experts internationaux. Déjà retoqués, une fois pour le premier un témoignage de «350 millions d’années d’histoire géologique» , deux pour le second une «contribution exceptionnelle au mouvement moderne» , ils seront donc à nouveau examinés. Ce qui représente in fine une bonne décennie de travail. Accéder à la reconnaissance suprême requiert de la constance… Lancé dans le sillage d’une convention de 1972, le label repose sur une prise de conscience : la nécessité de sauvegarder les biens dotés d’une «valeur universelle exceptionnelle» (VUE), qu’ils soient…
com.dsi.gazette.Article : 9134
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