Le 2 mars dernier, chez Sotheby’s à Londres, sa toile Warm, Wet’n’Wild (2020) atteignait la somme record de 2,7 M£. Née en 1990, la protégée de la galerie Victoria Miro suit les traces d’Avery Singer, Shara Hughes et Njidela Akunyili Crosby. Chacune de ses dix-neuf peintures – sur toile ou sur papier – vendues en 2021 sont parties bien au-delà de leurs estimations. Fin 2021 déjà, I’ll have what she’s having (2020), espérée autour de 75 000 £, avait finalement été adjugée plus de 2,2 M£ par Sotheby’s, toujours à Londres. Il faut dire que la capitale anglaise concentre l’essentiel de son marché, représentant 80 % du produit de ses ventes. New York s’arroge les autres 20 % de cette artiste rococo aux couleurs fantaisistes.