S’il fut un temps 22e et deuxième du classement des artistes contemporains (2017), sa cote ne souffre en rien de la crise sanitaire. Doig a certes vu la circulation de ses œuvres considérablement ralentir ces dix-huit derniers mois, mais la demande, elle, reste élevée. Pour preuve, Artprice avance un autre chiffre éloquent : 0 %, soit le taux d’invendus pour ses peintures depuis le 16 mars 2020. Ses cinq toiles passées aux enchères ont toutes trouvé preneur. Sur vingt ans, l’artiste affiche un indice haussier de + 2 200 %, mieux que Basquiat (+ 1 800 %), dont la cote était déjà explosive en 1988 à sa mort. Fin 2020, Boiler House (1993) atteignait, en pleine crise, 14 M£ chez Christie’s, tandis que Sotheby’s adjugeait, le 29 juin à Londres, deux huiles à 5,3 et 4,3 M£.