Venues affronter leurs concurrentes chinoises sur leur propre terrain, les géantes anglo-saxonnes n’ont pas hésité à s’associer avec elles, comme l’a fait cette année Phillips avec Poly Auction. Hong Kong constitue désormais 26 % du produit de ses ventes : arrivée en 2011 avec l’horlogerie, Phillips y organise depuis 2016 des sessions Fine Art qui représentent un quart de ses activités. Les pièces proposées à Hong Kong par les opérateurs étrangers sont triées sur le volet : seuls 5 000 lots y ont été vendus au premier semestre pour près de 1 Md$ avec, pour meilleure enchère, le Warrior (1982) de Basquiat, adjugé 41,7 M$ par Christie’s.