L’événement de la rentrée ? Certainement la dispersion du contenu d’un hôtel particulier parisien, celui de Robert de Balkany, disparu il y a un an. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs de grande décoration.
Une fois la porte franchie, 62, rue de Varenne, on est dans un autre monde. Celui de la grande décoration des XVII e et XVIII e siècles, des lustres à pendeloques, des lambris et des murs tendus de tissu, des meubles habillés d’écaille et de laiton, des bronzes dorés, des moquettes à motifs, des canapés capitonnés… Et des horloges ! Une soixantaine de pendules font résonner leur tic-tac jusque sur les paliers et dans le grand escalier de cette résidence en vente aujourd’hui. Cultivé et polyglotte Son propriétaire, Robert Zellinger de Balkany, est décédé le 19 septembre 2015. C’est peu de dire que l’homme aimait le faste ! De cette demeure construite en 1738 par Pierre Boscry pour la marquise de Feuquières, il avait fait «un écrin pour toutes les belles choses qu’il aimait», raconte sa fille Marina, qui cède aujourd’hui l’ensemble. «Il aimait le pourpre, le vert, le jaune, les couleurs chaudes, les lumières indirectes, les ambiances feutrées et les dîners aux chandelles. Il savait mélanger les objets les plus baroques avec les plus classiques», ajoute-t-elle en préface aux luxueux catalogues. Huit cents objets estimés au total 15 à…
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