Un nouveau scénario se dessine pour l’Hôtel de la Marine. Comment le nouveau projet se démarque de celui qui avait fait pousser des cris d’orfraie aux défenseurs du patrimoine ? À quelques heures d’élections déterminantes, est-il sûr d’aboutir ?
Le profil de l’Hôtel de la Marine s’est évanoui sous les échafaudages mi-janvier. Construit par l’architecte du roi Ange-Jacques Gabriel à partir de 1757, le palais bordant la place de la Concorde entre dans une campagne de rénovation qui devrait s’achever fin 2019. Après des années d’atermoiements, ce projet de reprise du monument a débuté dans le plus grand secret, jusqu’à ce que Philippe Bélaval, président du Centre des Monuments nationaux, n’en esquisse les contours, le 28 mars dernier. Cette présentation signerait-elle le dernier acte de l’histoire tumultueuse du dossier, commencée à l’annonce du départ de l’état-major de la Marine pour le «Pentagone français» à Balard ?
Nous voulons transmettre la dimension culturelle de l’art de vivre à la française, dans le respect de la vocation patrimoniale du CMN
Une gestation douloureuse En près d’une décennie, l’ancien Garde-Meuble de la couronne s’est fait remarquer par l’incertitude de sa destinée, bousculée à maintes reprises. Sa discrète mise en vente par France Domaine lança les hostilités en 2009. Face à la levée de boucliers, le Sénat préconisa de céder l’usufruit via une location de longue durée des 24 000 mètres carrés…
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